L’ABSENCE DE GUERRE
Production des Écornifleuses, avec la collaboration du Théâtre du Trident
Texte. David Hare
Traduction. David Laurin
Mise en scène. Édith Patenaude
Scénographie. Gabrielle Arsenault
Costumes. Maude Audet
Éclairages. Jean-François Labbé
Musique. Mathieu Campagna
Vidéo. Vincent Champoux et Marilyn Laflamme
Assistance à la mise en scène. Caroline Boucher-Boudreau
Distribution. Marc Auger, Normand Bissonnette, Vincent Champoux, Jean-Michel Déry, Gabriel Fournier, Laurie-Ève Gagnon, Israël Gamache, Marie-Hélène Lalande, Joanie Lehoux, Jean-René Moisan, Jessica Ruel-Thériault, Andrée Samson, Alexandrine Warren
Revue de presse (Premier Acte)
«Les Écornifleuses récidivent, avec un drame qui nous prend par les tripes et nous active les neurones. L'absence de guerre est une plongée dans le monde politique non seulement trépidante, mais complexe et humaine, efficacement et esthétiquement mise en scène par Édith Patenaude. […] c’est un spectacle à ne pas manquer!»
- Josianne Desloges, Le Soleil
«Un grand texte, un univers frénétique, des enjeux actuels, des interprétations marquantes, calibrées, vives, des déplacements réglés au quart de tour, une production magnifiquement orchestrée par Édith Patenaude […]. L'absence de guerre joue sur tous les fronts, et nous rappelle à quel point le théâtre et ses acteurs sont des forces agissantes sur le terrain. […] Le secret est désarmant; Patenaude a misé sur un texte incisif, une distribution de talent, et c'est réussi.»
- Sylvie Nicolas, Le Devoir
«Écrite par le Britannique David Hare et superbement mise en scène par la comédienne Édith Patenaude, L’Absence de guerre nous place au cœur de l’action […]. Haletante, la pièce propose de très beaux duels d’acteurs. Avec 13 comédiens sur scène, la distribution est exceptionnelle. Tous sans exception incarnent magnifiquement leur personnage […]. Si la politique et le théâtre vous intéressent le moindrement, L’Absence de guerre est à voir.»
- Denise Martel, Le Journal de Québec
«Spectacle brillant, L’absence de guerre, dès l'entrée, nous empoigne, puis nous captive, nous émeut, nous secoue. À voir.»
- Marie Laliberté, Voir Québec
«Parfois, une pièce nous rappelle pourquoi on est fou du théâtre. L'absence de guerre du génial auteur David Hare, présentée à Premier Acte, en est une démonstrationéclatante ! […] Dans un infernal feu roulant, Édith Patenaude met en scène treize comédiens, tousexcellents, qui parviennent à nous faire partager l'adrénaline, la frénésie, la tensiond'une campagne vouée dès le départ à l'échec. […] Par ce théâtre critique et engagé, les Écornifleuseslivrent ici une pièce exceptionnelle qui parle de l'urgence de s'occuper de la chosepolitique.»
- Alain-Martin Richard, Revue Jeu
Revue de presse (Trident)
«Réflexion pertinente sous forme de suspense politique, le texte est dense, touffu ; la mise en scène d’Édith Patenaude le rend avec fine intelligence, invention et vivacité. […] L’interprétation est impeccable, solide autant sur le plan individuel que lors des nombreuses scènes de groupe. Énergique, souple, elle allie naturel inouï, que créent de petits gestes quotidiens, et précision sans faille. […] Regard sur tout ce qui pulse derrière la bruyante façade de la politique, L’absence de guerre, texte brillant mis en scène avec une admirable rigueur, captive, révolte, émeut.»
- LE DEVOIR, Marie Laliberté, 18 novembre 2013
«Celui-ci [Georges] est interprété avec brio, autant dans ses moments de charisme que dans ses emportements et ses cafouillages, par Normand Bissonnette, soutenu par une équipe d'interprètes tout aussi solides. […] Portée par le même texte percutant et le même jeu inspiré, la tragédie politique gagne en ampleur [...]" […] On en sait peu sur ceux qui s'agitent autour de lui, conseillers, secrétaire, spécialistes de l'image, et pourtant on saisit tout à fait leurs failles, on voit leurs tics, leurs pensées défilent devant nous comme si leurs crânes étaient transparents. […] Les images filmées et réelles se mélangent devant nos yeux, construisant un portrait pluriel et révélateur.»
- LE SOLEIL, Josianne Desloges, 9 novembre 2013
«Criant d’actualité, ce texte offre aux spectateurs un accès privilégié aux coulisses de la politique d’où personne ne ressort indemne. […] Les comédiens, par leur jeu, ont réussi à captiver le public (...)»
- INFO-CULTURE.BIZ, Marc Alarie, 8 novembre 2013
« L’adaptation québécoise, mise en scène par Édith Patenaude, est palpitante et vivante. […] L’absence de guerre est une incursion fascinante dans les coulisses de la politique. [...] Brillant et intelligent. […] Confiance, doutes, tensions, humilité et remises en question, Normand Bissonnette offre toute une performance dans le rôle de Georges Jones. […] Le face-à-face entre Georges Jones et Jane Price (Marie-Hélène Lalande) est intense. On retient notre souffle.»
- LE JOURNAL DE QUÉBEC, Yves Leclerc, 19 novembre 2013
Présenté en novembre 2011 à Premier Acte à Québec (dans la traduction française de Daniel Benoin).
Repris dans une nouvelle traduction québécoise au Trident à Québec du 5 au 30 novembre 2013, puis à la Licorne à Montréal du 22 avril au 9 mai 2014.
Aujourd’hui, en Angleterre. Les élections sont déclenchées.
Au sein du parti travailliste, pour l’instant encore opposition officielle, il devient possible d’accéder au pouvoir. Georges Jones est à la tête du parti, entouré de ceux qui doivent le porter plus haut, faire de lui celui pour qui voter – ou prendre sa place s’il échoue.
La guerre électorale bat joyeusement son plein. George est investi, mais a la fâcheuse tendance à être sincère et spontané en toute occasion, ce qui pourrait devenir la cause de dérapages tragiques et plonger l’organisation dans un état de crise chaotique. Une entrevue télévisée majeure offre la triste occasion à George de perdre pied, entraînant potentiellement toute l’organisation vers une mort politique.
Dans L’Absence de guerre, la situation politique est étonnamment semblable à celle de la majorité des pays occidentaux : une crise économique plane et la droite est au pouvoir. Ailleurs, des populations sont prêtes à mourir pour l’obtention de la démocratie, tandis qu’ici nous oublions que nos plus grands combats ont eu lieu pour vivre dans une société basée sur la justice et l’équité. L’Absence de guerre est une tragédie du pouvoir qui nous met face aux tares de notre machine démocratique : l’impossibilité politique de la spontanéité, de la vérité franche, de la passion. Pour les personnages comme pour nous, la question se pose : comment survivre à l’effondrement tranquille de notre démocratie rêvée ?
Distinctions
Prix de la meilleure production Québec remis par l’Association des Critiques du Québec
Prix de la meilleure mise en scène remis à Édith Patenaude dans le cadre des Prix d’Excellence des Arts et de la Culture de Québec
Prix Paul-Hébert pour son interprétation de Georges Jones remis à Normand Bissonnette dans le cadre des Prix d’Excellence des Arts et de la Culture de Québec.
Prix Première Ovation pour le meilleur spectacle de la relève.
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